Interview TV « On a tout essayé », Laurent Ruquier, France 2
Interview « On a tout essayé », Laurent Ruquier (France 2) from Nick on Vimeo.
Chroniqueurs
Laurent Ruquier, Jean-Luc Lemoine, Claude Sarraute, Gérard Miller, Isabelle Alonso, Isabelle Motrot, Philippe Vandel
Enregistrement le 25 octobre vers 13h, diffusion le soir même vers 19h.
Invité précédent: Renaud
Après visionnage, j’ai l’impression d’avoir fait une meilleure prestation que chez Ardisson, car j’ai tout de suite eu à gérer 3 agressions frontales, plutôt que des invités éteints, séniles ou faux-derches (quand ce n’est pas les 3 à la fois..).
Limite Miller me traite de nazi!
Et ça m’a speedé. L’intervention la plus théatrale étant celle de Miller, totalement excessive (en gros il me traite de nazi parce-que j’ai fait des petites fiches dans mon bouquin!), et à mon avis discréditante pour lui. Jeter un livre par terre, je veux bien, mais comme l’a bien mouché Vandel (retranscrit en gros) « Gérard, je ne comprends pas ta réaction: on a reçu ici des criminels, et tu n’a pas réagi comme ça.. Qu’est-ce qu’il a fait de si grave ce mec, hein? ». (plus niqué que toi en un an? Simple suggestion, hein..;-)
Côté femmes, la plus virulente n’a pas été Alonso (qui a reconnu que je ne montrais pas de manque de respect envers les femmes et que j’en parlais avec chaleur), mais Isabelle Motrot. Globalement, le côté Miller/Alonso/Motrot me cherchait des poux sur la notion de « fichage », Miller allant même jusqu’à quasiment évoquer l’holocauste, avant d’être bien mouché par Claude Sarraute! J’étais ravi et surpris que ce soit elle qui prenne ma défense, et c’est la seule à avoir délivré un autre message sur le contenu de mon livre, une autre perception: « Mais non, il AIME les femmes, il les mange.. ». Merci Claude…de m’avoir compris.
J’ai relevé les mêmes phrases-clé (tirées de mon livre) qui plaisent tant aux chroniqueurs et journalistes et me sont servies à chaque fois.
Question: y’a t-il une sorte de « meta-attaché de presse » qui fait les questions de tous les talk-shows de Paris, ou c’est juste de la paresse éditoriale? ;-)
Les journalistes adorent, et me le sortent à chaque fois:
- fuck-planning
- pêcheur de langoustes
- les métaphores bouchères (viande, vaches..)
- les camemberts Excel
J’ai été assez déçu de la possibilité de contact avec les chroniqueurs. Hormis Jean-Luc Lemoine qui m’a salué quand je suis parti, je ne les ai pas revus. Cela dit, j’avais un TGV à choper, et je n’ai pas moisi sur le plateau. En partant avec mon attaché de presse, je croise Miller qui signe des autographes avec un air satisfait, à des nanas de 22/25 ans à vue de nez. Arf! Arf! Je comprends mieux pourquoi il est si « féministe »! Préservation du cheptel!
Mon attaché de presse, un peu nerveux, me pousse dans le dos, comme pour dire « magne toi, je n’ai pas envie que vous vous fritiez en public ».
LE NICK REPORT (de * à *****)
Accueil/logistique: ***
C’était presque trop rapide, en tout cas la fin. A peine sorti du plateau, je chope mon sac et je suis emmené à l’extérieur du Moulin Rouge, où un taxi m’attend. En descendant les marches, je croise le public qui vient récupérer son vestiaire. Ils me matent un peu, ça fait un effet bizarre. Malus: aucun contact pré ou post-émission avec les chroniqueurs.
Qualité de l’interview ***
Souvent les mêmes critiques, entendues mille fois. Par contre, le « jet de bouquin par terre » peut s’avérer intéressant pour les ventes (merci Miller?). L’interview vaut surtout par les querelles qu’elle a généré chez les chroniqueurs.
Intérêt de l’interview *****
L’intérêt, c’est le clivage très fort entre les « pour » et les « contre ». Le sujet ne laisse pas indifférent, et tant mieux. Je note après un 3e plateau télé, que j’ai de plus en plus l’impression d’être une sorte de « défenseur du libertinage moderne » qui se fait agresser par un ordre moral ambiant totalement manichéen, et sans aucune nuance dans sa critique. Donc ça me plaît au final! ;-)
Degré de funitude *
Bof.. A part voir le décor du Moulin Rouge et un tag d’Uri Geller au-dessus du lavabo de ma loge.. Mais il faut dire que j’étais pressé (un TGV à choper).
Après l’émission, j’ai envoyé un bouquet de fleurs à Claude Sarraute. Jamais su si elle l’avait reçu…